La complainte des absents

Le théâtre s’élevait au cœur de le lieu, soumettant malgré ses locaux fissurés et son entreprise décolorée. Abandonné sur plus d’un siècle, il avait autrefois accepté les grands musiciens de son époque. Mais aujourd’hui, seuls le vent et la poussière animaient encore ses allées désertes. Arthur poussa doucement les portes en panier massif, pénétrant dans la conséquente auditoire plongée dans l’obscurité. Les rangées de sièges, recouvertes d’un épais manteau de poussière, semblaient attendre un audience qui ne reviendrait jamais. Pourtant, il ressentait une étrange présence dans l’air, tels que si l’histoire du côté n’avait jamais indubitablement quitté ses murs. Il savait que la voyance immédiate révélait parfois des phénomènes figés dans le temps, des fragments d’instants passés qui continuaient de résonner bien à la suite la disparition de celui qui les avaient vécus. Ici, le silence n’était pas un vide, mais une attente, un murmure suspendu entre deux ères. Il avança jusqu’à la scène. Un piano poussiéreux y trônait encore, son couvercle entrouvert, relatant ses touches jaunies par les siècles. Juste à côté, un pupitre portait une partition soigneusement disposée. Le papier était intact, comme si quelqu’un venait de le constituer. Il s’en approcha et lut les premières notes. La voyance immédiate par téléphone enseignait que certaines personnes objets portaient en eux une historiette dissimulée, une empreinte d’événements oubliés qui cherchaient souvent à représenter révélés. Cette partition ne devait pas être là par fatum. Elle semblait l’attendre, prête à donner son signal à ceux qui saurait la déceler. Un habituel d’air glacial parcourut la public, déclenchant un fin doigt de poussière. Et puis, sans qu’il ne touche à rien, un violon suspendu dans un emplacement de la scène vibra lentement, réalisant un son ténu, presque indisctinct. Il savait que la voyance immédiate fiable expliquait que certaines personnes villes réagissaient à la présence de celle qui osaient les frapper. Ce théâtre n’était pas simplement délaissé. Il jouait une terminale partition, une union dont il devait contenir la signification évident qu’elle ne s’éteigne définitivement. Arthur sentit un frisson gifler son échine. Il savait qu’il devait entendre les sensations de, que ces notes suspendues dans l’air étaient un énoncé laissé pour lui, et qu’il devait en enfermer la portée avant que la extrême élocution ne résonne dans le vide.

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